Pourquoi les directives anticipées ?

Les directives anticipées permettent à chaque patient d’exprimer à l’avance ses souhaits pour sa fin de vie.
Pour les soignants, elles sont une boussole précieuse : elles orientent les décisions médicales tout en respectant la parole du patient.

Les directives anticipées : une liberté pour le patient

Créées par la loi Léonetti (2005), renforcées en 2016, elles affirment le droit du patient à choisir.
Elles favorisent une autonomie éclairée, réduisent les malentendus et soulagent les équipes dans les situations de crise.

Le rôle du soignant : médiateur et accompagnant

Les soignants ne se contentent pas d’appliquer les directives : ils les expliquent, les contextualisent, les traduisent.
Leur rôle est d’ouvrir un espace de parole, d’écoute et de confiance.
Selon la HAS (2020), la qualité du dialogue autour des directives conditionne la qualité de la fin de vie.

Limites et enjeux éthiques

Les directives anticipées ne couvrent pas toutes les situations.
Elles doivent être comprises comme un cadre de dialogue, non comme un ordre figé.
Elles rappellent que la décision éthique reste vivante, partagée, évolutive.

 

Pour les soignants, les directives anticipées ne sont pas une contrainte : elles sont un soutien.
Elles donnent du sens au soin, renforcent la confiance et permettent de respecter la dignité du patient jusque dans ses choix.